dans la langue que nul ne parle

"[...] l'individu n'existe pas, auteurs lecteurs se dissipent et s'agrègent, il n'y a pas d'issue à cette déambulation dans les terres abstraites où l'on retrouve enfin cette langue que nul ne parle, la seule qui en terme d'échange ne triche ni ne mente — parce qu'abolissant justement la fiction d'un orateur, d'un auditeur différenciés : chaque vers proféré par-et-pour le seul être masqué derrière le nombre de l'humanité."

Yves di Manno, A propos des Cose naturali de Paul Louis Rossi, "chose qui gagne à être peinte", dans "Endquote". Digressions.

 

Comments

[ZOE]

bla bla bla blabla bla bla blaaaaaa bla blabbbla bbbblaaaa bbbbla B là b llllaaa blabblbblabla .

[AC]

Ha ha ! tu es drôle ZOE, iconoclaste ! (et j'ai beaucoup aimé la justesse de ton commentaire chez Philou)

[L.....................uC]

Perméabilité des pores...
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(Mais il faudrait effectivement tout le texte).

[AC]

Les yeux fermés :
http://tinyurl.com/yld9g7y

[Anna de Sandre]

Je vais y réfléchir, je ne suis pas sûre de partager entièrement ce point de vue.

[AC]

Réfléchir... quel mot magnifique, isn't it ? Il faudrait peut-être lire tout l'article pour en saisir la portée : de cette langue qui n'est pas portée par un individu mais par l'humain le plus
"abstrait".
Quand une poésie te saisit, elle t'attrape par ce qui est explicite, et t'enveloppe par une sorte de non-dit vibratoire. Cette enveloppe est, me semble-t-il, plus un réseau (un filet qui relie,
un net) qu'une cape qui sépare. Qu'en penses-tu, Anna ?