9 août 2007
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23:11
Si j'avais eu le moindre doute sur ma libération, j'aurais pu le lever avec le rêve de confirmation que j'ai fait la nuit dernière, ce matin.
Je n'ai compris sa pleine dimension qu'en le racontant en fin de conversation à une amie, que j'appelais pour autre chose. — Ah, je peux te raconter le rêve que j'ai fait, c'est drôle, je rêvais que je rigolais d'une situation totalement délirante. Je ne crois pas avoir déjà rêvé que je rigolais. Ça t'est arrivé toi ?
Je regardais une scène sur un écran dans un espace qui représente symboliquement ma vie intérieure. Une compétition de natation allait avoir lieu, les nageurs et nageuses (c'était une course mixte) étaient placés sur les promontoires en céramique. Devant ces promontoires, il y avait d'énormes Rubik's Cube que les nageurs se sont mis, au départ de la course, à tenter de résoudre. Tout le monde, au lieu de plonger et nager, était complètement fou avec son cube, jusqu'à le démonter, le jeter dans l'eau, le casser. Je vois des plans sur les carrés de couleur, l'agitation générale dans la piscine. Une femme passe dans un brancard avec des bouts de cubes qu'elle agrippe et dont elle se fait un collier. Et dans le rêve, je rigole, en me disant mais ils sont fous, c'est absurde ! qu'est-ce que c'est que cette histoire !
C'est donc en le racontant que j'ai compris que je décrivais habituellement la maison de mes parents comme un Rubik's Cube et que dans mon rêve, j'avais assisté joyeusement à son démantèlement collectif. L'absurdité et la violence étant à la mesure de l'absurdité et de la violence de mon enfance. Ce n'était pas si grave finalement.
Je suis rarement aussi explicite, mais un rêve pareil, ça se partage ;)
Un autre partage : mon coach a ouvert un blog très très prometteur. Support de souffle :)
Je n'ai compris sa pleine dimension qu'en le racontant en fin de conversation à une amie, que j'appelais pour autre chose. — Ah, je peux te raconter le rêve que j'ai fait, c'est drôle, je rêvais que je rigolais d'une situation totalement délirante. Je ne crois pas avoir déjà rêvé que je rigolais. Ça t'est arrivé toi ?
Je regardais une scène sur un écran dans un espace qui représente symboliquement ma vie intérieure. Une compétition de natation allait avoir lieu, les nageurs et nageuses (c'était une course mixte) étaient placés sur les promontoires en céramique. Devant ces promontoires, il y avait d'énormes Rubik's Cube que les nageurs se sont mis, au départ de la course, à tenter de résoudre. Tout le monde, au lieu de plonger et nager, était complètement fou avec son cube, jusqu'à le démonter, le jeter dans l'eau, le casser. Je vois des plans sur les carrés de couleur, l'agitation générale dans la piscine. Une femme passe dans un brancard avec des bouts de cubes qu'elle agrippe et dont elle se fait un collier. Et dans le rêve, je rigole, en me disant mais ils sont fous, c'est absurde ! qu'est-ce que c'est que cette histoire !
C'est donc en le racontant que j'ai compris que je décrivais habituellement la maison de mes parents comme un Rubik's Cube et que dans mon rêve, j'avais assisté joyeusement à son démantèlement collectif. L'absurdité et la violence étant à la mesure de l'absurdité et de la violence de mon enfance. Ce n'était pas si grave finalement.
Je suis rarement aussi explicite, mais un rêve pareil, ça se partage ;)
Un autre partage : mon coach a ouvert un blog très très prometteur. Support de souffle :)
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