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Sherlock


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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 22:30
J'avais lu "l'eau bout en trois phRases" sur le blog amha. J'ai peut-être bien lu. Je me suis fait un thé.

8 heures, agressivité sortie de nulle part et évanouie dans un café, 9 h 30, jamais vu à Paris, cool, patron jeune, beau et bienveillant, un euro au comptoir et un verre d'eau sans demander, boulevard Voltaire, une mise en place particulière de la salle. Il était tôt.

20 heures, Agua, au Latina. Critique des Inrocks affichée sur les vitres, un homme parle en italien à son ami : automasochiste et intellectuel. Toi tu es à côté et tu ne connais pas l'histoire du "film de piscine" que tu vas voir, ah. Je lis ce qui est affiché et note le mot "déceptif" dont je croyais comprendre le sens (de l'ordre de la mélancolie). Mais non, il s'agit d'un anglicisme, qui signifie décevant. C'est aussi décevant comme mot.
Le film est étrange, il n'y a que des choses ratées ou inquiétantes. Sur la forme, j'ai pensé à Akerman par instants. Les quatre nages vues par en dessous.... la course, le papillon, le petit truc que je n'avais jamais vu pour le dos, le plaisir de nager dans une eau lisse (ça c'est ma propre expérience de nageuse). Akerman aussi dans un passage cinématographiquement osé : le point de vue du marathonien qui nage dans un fleuve, des points, des gouttes, du noir, de l'illisible. Le travail du son qui fait partie de l'expérience de la nage.
Je me demande si je ne vais pas aller le revoir la semaine prochaine avec mes affaires de piscine...

Il y a des histoires de chat, le mien est aux aguets... C'est rauque.
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