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Sherlock


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2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 20:21
Je crois que c'était il y a deux ans, peut-être trois. C'est facile à vérifier.
La première année que je manquais l'anniversaire de K,
depuis peut-être 15 ans,
pour assister au mariage de la sœur de Youness.

Je n'ai pas tout compris, mais ce mariage n'a pas eu lieu,
les dizaines de poulets plumés et empilés dans des bassines
ont disparu.
Comme le pape
et comme les catholiques de Rabat,
dont la télévision disait qu'ils étaient nombreux à la cathédrale.
Nous, on n'a rien vu.

On était bien chez You,
et la lumière là-bas était douce.
Comme la tante et ses enfants,
qui venaient d'Oujda.

Cette année aussi,
des bassines bleu clair.
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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 20:55
En ce moment, je révise avec la collection "découverte de la vie publique" de la documentation française :
Citoyenneté et vie démocratique ;
Les institutions de la France.

J'arrive au monde, avec un peu de retard,
mais finalement, est-ce grave ?

J'ai acheté mon nouveau porte-clés à Londres,
il représente le bâtiment qui accueille la Modern Tate et un bâtiment de l'autre rive dont je ne connais pas la fonction.
il est déjà nostalgique puisqu'en 2012, la Tate aura une sorte d'Einstürzende Neubauten sur l'épaule (voir le blog d'Elisabeth Lebovici, ou le site de la Tate).
L'ancien porte-clés représentait la langue des rolling stones,
parce que Fraunein en était fan
elle chante parfois de leurs chansons dans les sous-sols du Conseil économique et social.
Allez le croire !

Une drôle de chose, qui en boucle une autre :
je peux fermer ma chambre à clé...
je ne sais pas encore quel effet cela me fera.

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31 mars 2007 6 31 /03 /mars /2007 07:22
Ah non ! je ne vais pas raconter ma journée d'hier,
je la laisse flotter dans ma fin de course
On peut aller lire chez Dali le premier commentaire de Cargo Culte,
qui en sont les paroles
pour avoir une idée de ce qui aurait pu être une musique d'hier.
Je préfère ne pas avoir été régulière et laisser cela où ça doit rester.

Matériellement, je ne peux pas garantir la régularité dans les posts
pour les trois prochaines semaines, (finalement si)
je vais essayer de ne pas laisser de jour sans message en anticipant les mises en ligne.
Je déplacerai certainement le bloc sommaire par lequel il est possible d'accéder aux articles dont le jour de mise en ligne a été prédéfini. (Il semble que non.)
Vous pourrez lire deux ou trois articles d'affilée, ou rester au jour le jour. (Il semble que non.)
Il y aura toujours un certain décalage, cependant. (Oui.)

Ce matin 7 heures après une nuit en pointillés,
je me tiens en appui sur des conversations d'hier,
la semaine dernière, il a fallu que j'entende des voies amies
pour pouvoir partir.

L'appartement n'était pas exactement prêt.
Mais finalement, ça ressemble plus à la vie.

A la relecture, le ton me semble un peu dur, c'est que je ne souhaite pas exposer mes mouvements d'hier ; je fais donc un écrit crispé :) Les deux articles qui suivent repartent dans un sentiment mieux travaillé, me semble-t-il.
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29 mars 2007 4 29 /03 /mars /2007 17:58
"Selon la tendresse qui vous saisit."
L'alsacien de l'intime sur France Culture
pendant que mon mal de nuque
s'étend
ainsi que mon ivresse.








L'essentiel est au dessus.

J'ai vu un livre dans la bibliothèque ce matin dans un moment de silence, je l'ai conseillé à Christelle ;
Un nouveau plombier a posé un lapin (en sucre ?) à Fraunein qui n'avait pas dormi de la nuit ;
Julien m'a dit que je lui faisais penser à Woody Allen, on a parlé de dates, de fleurs ou d'absence de fleurs, et d'enterrements.

Problème avec les clés quand je déménage. Je n'ai pas appelé mon propriétaire pour l'état des lieux.
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28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 23:23
Le livre Hanna et Karl est fer à gauche
ce qui signifie
que le texte n'est pas justifié
et part de la gauche de la page ;
le fer devait être ce qui calait le texte
à l'époque du plomb

moi aussi je suis fer à gauche

Je crois que Hannah, avec Gabriel, est mon prénom préféré.
Il y a Ariel parce que Caliban.
Limon !

Lu Exils ce matin et en ai reconnu certains.

Je suis une enfant posée deux ans dans une bibliothèque,
avec un "mode d'emploi" sous le lit.
Ma demi-sœur est ensuite partie et j'ai été installée dans sa chambre, qu'on a aménagée pour moi quand j'ai eu 13 ans, au moment où je commençais à dire : mais, je vais partir dans peu de temps, gardez cet argent pour m'aider à ce moment où j'en aurai besoin. Je suis partie quand même.
Je pense à tout ceci alors que je vais déménager.

Sinon, c'est sûr, je vais être présidente de bureau de vote pour les deux tours de la présidentielle. Maintenant, il faut que je révise les articles importants du code électoral.
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27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 18:18
Jet lag
sommeil par intermittence cet après-midi
à moitié habillée, réveillée, à téléphoner
pour valider mon assurance habitation
excusez-moi, pouvez-vous répéter ? je suis toujours en sommeil paradoxal
des rêves à ne plus savoir ce qui est quand

Ce matin, réveil à 3 h 45, rendez-vous à 4 h 45
j'ai oublié de déjeuner
retour à 10 heures, avec speed des cafés de l'atelier de mécanique et du chef du garage
5 heures de travail, de notes, d'entretiens, de questions,
beaucoup d'infos,
je connais un peu le fonctionnement de l'administration parisienne,
donc on peut aller au cœur du sujet que je découvre
oui maintenant, je vois de quoi je parle
il faudra que je suive un "service", un tour de collecte.

Aussi
A la Ville, il y a pas mal d'ingénieurs marathoniens.



Les fumées d'échappement des bennes au gaz naturel, qui chauffent. Certaines iront collecter le 20e arrondissement, d'autres le 17e, ou le 9e. Photo prise vers 5 h 30 ce matin.
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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 19:45
Salon du livre. Je te dirai qui tu es.

Exils. Trente récits d'émigration. cfd.éditeur. "Partir, c'est chercher un refuge." Bernard Lefort.
Je ne sais pas qui m'a offert (mais elle était sensible et belle) : Nadir Dendoune. Journal de guerre d'un pacifiste. Bouclier humain à Bagdad.
cfd.éditeur.
Voir lien une année de bonheur :)

Arrabal. Panique. Manifeste pour le troisième millénaire. Punctum. Avec "les premières pressions sociales sont exercées par la famille puis par les amis", qui arrive à point puisque je suis en suspension d'amitié et en acceptation de requalification d'une autre. La citation recouvre le premier cas, une longue amitié amoureuse, complexe et profonde, avec beaucoup de décalages, d'art et d'écrits, et de transferts. J'ai arrêté de projeter, elle n'est pas en situation d'arrêter. Nous ne sommes plus au même endroit. La question est de savoir si elle va cesser de se soumettre à ses souffrances. Je n'attends plus la réponse avec une angoisse à la mesure de ses mises en danger. Nous ne nous parlons plus, j'en suis autant responsable qu'elle ; nous verrons ce que sera l'avenir. Maintenant, c'est à moi de poser l'acte, je signe l'état des lieux de mon ancien appartement le jour de son anniversaire.

Roger Dadoun. Eloge de l'intolérance. La révolte et le siècle 1905-2005. Punctum.

Chez Agone, éditeur libertaire basé à Marseille.
Franz Innerhofer, Helmut Qualtinger et Carl Merz. Hanna et Karl. Monologues autrichiens.

La documentation française. Citoyenneté et vie démocratique et Daniel Boudouin, Guide méthodologique, les espaces logistiques urbains.

J'ai noté des références pour après mon déménagement et pour employer mes bons d'achat : Damiil Harms, Œuvres en prose et en vers. Verdier, ah Verdier...

J'ai fait rire Fraunein (=B*) en lui disant que je pensais m'enivrer tous les soirs jusqu'à mon déménagement. Donc le soir, je suis un peu grisée, le matin un peu fatiguée, et d'ici samedi, un peu dans un autre espace-temps.
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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 21:36
Pourtant je déteste l'expression à la croisée des chemins,
mais
j'ai le sentiment qu'elle est juste aujourd'hui
dans ses multiples sens.

Et va comprendre
des bottes
désignations
des ignitions

Pourquoi certains restent-ils au fond pour huer puis se cacher ?

Des bulletins oranges avec le chiffre 2 du mandant et du mandataire
agir se réjouir
échanger avec beaucoup de personnes, beaucoup
de personnes


Le vertige de l'avis.


"A Hippolyte on a envoyé le lion de la triple nuit. [...] La nouvelle est parvenue de l'assemblée qui compose le dictionnaire. [...] Elle pose alors ses lèvres sur les écailles noires."
Monique Wittig. Les guérillères.


Ce n'est pas clair, je sais.
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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 23:15
Des déménagements.

Je pars à l'âge légal, ni plus ni moins (trop raisonnable), chez quelqu'un avec un minuscule tas d'affaires dans un coin.
J'emménage pleinement deux ans après. Deux pièces : une chambre avec un matelas, un réveil, des livres de chevet sans chevet ; une petite salle de bains où quelques personnes ne tenaient pas en entier ; un salon avec un bureau, une moulure qui ressemblait à un plat à tarte (et alors quoi ? j'aimais contempler cette imitation), une bibliothèque naissante dont je viens de revendre la plupart des livres.
Ensuite, comment dire, douze ans je crois, mes plans balcon, suspension au-dessus du canal et de quelques coups de feu que je n'entendais pas la nuit. Le retour à vélo dans le calme aux sonorités étendues, venteuses et aquatiques. Les trois portes du 7e étage.
Et,
le grand pas, suivi d'une petite foulure.
Demain, glissement et boucle.

Certes certes
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23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 19:57
"Le temps passé dans une chambre où tout est noir reviendra plus tard. Alors j'apporterai une petite lampe et je vous éclairerai. Les gestes confus se préciseront. Je pourrai donner un sens aux mots qui n'en avaient pas, et contempler un enfant qui dort en souriant.
Est-il possible que ce soit nous-mêmes en vieillissant ? Il y a quelques morceaux de ruines qui tombent. Ceux-là ne se relèveront plus. Il y a aussi quelques fenêtres qui s'éclairent. Et devant la porte un homme solide et doux qui connaît sa force et qui attend.
Il ne reconnaîtrait pas lui-même son visage."
Pierre Reverdy
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